La route de la Soie
commence ici

Les origines

Shirvan, deux syllabes nommées désir. Aussi écrit Sjirvan, ou Şirvan selon les populations, il est le nom d’une ancienne province d’Azerbaïdjan. Ce S suspendu d’une virgule présage un temps de pause ; le temps de l’escale et un nouveau départ pour la cuisine d’Akrame.

Subjugué par la diversité culturelle de ce pays, un aller-retour à Bakou suffit à convaincre notre chef de nous en ouvrir les portes. C’est ainsi qu’il dessine un itinéraire culinaire à l’image de la Route de la Soie, mêlant les influences perse, arabe et indienne.

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L'histoire

La première Route de la Soie, dont les vestiges datent de plusieurs milliers d’années, est un réseau de voies commerciales, terrestres et maritimes, entre l’Asie et l’Europe.

Elles sont parsemées de caravansérails qui proposent une halte aux marchands chargés de fourrures, parfums, pierres précieuses, épices… et soie.

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Cette expédition intercontinentale

reflète l’extraordinaire mélange de civilisations, témoignant d’un éventail de traditions, de cultures et de musicalités qui se dévoilent à quiconque voudrait s’y aventurer.

Shirvan est le produit de cet héritage, de ce bazar magnifique, qui colorent les plats et y projettent des images d’un Orient si dense qu’on a l’impression de s’en nourrir.

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La cuisine

Ici, la cuisine est un voyage qui se fait à plusieurs. Les mets se déploient, forment des bosses, des montagnes. Les herbes fraîches en abondance tapissent vallées de céréales, landes de légumes. La croûte du pain est une terre qui palpite, fume, s’allume de reflets bruns, fauves, bronze. Dans une lumière impossible à décrire, la table devient soudain un paysage qui se parcourt avec les doigts.

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En perpétuant une tradition d’accueil,

Akrame cherche à éveiller chez ses convives, voyageurs immobiles, un appétit commun pour l’étrange beauté du monde. Une cuisine humaniste, qui développerait notre curiosité des autres tout en nous rendant soudain présents à nous-mêmes.

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